Arche de Zoé. Demandes de grâce
Les avocats d'au moins quatre des six membres de d'Arche de Zoé, qui purgent en France une condamnation prononcée au Tchad, ont d'ores et déjà formulé une demande de grâce pour leur client auprès de l'Elysée, a t'on appris auprès des avocats en charge des dossiers.
Les demandes concernant le président de l'association Eric Breteau, sa compagne Emilie Lelouch ainsi qu'Alain Péligat et Philippe van Winkelberg ont été envoyées il y a huit jours à la présidence de la République, chargée de les transmettre ensuite au président tchadien Idriss Deby, ont précisé Mes Céline Lorenzon, qui défend MM. Breteau et Péligat, et Gilbert Collard (Mme Lelouch et M. van Winkelberg).
Me Mario Stasi et Me Olivier Desandre-Navarre, qui défendent respectivement Nadia Merimi et Dominique Aubry, n'avaient pu être joints à la mi-journée.
Pour Me Lorenzon "ça paraît évident" que ces deux avocats vont également demander à ce que leurs clients soient graciés.
D'après Me Collard, l'Elysée attend que toutes les demandes lui soient parvenues pour les transmettre à M. Deby, qui s'est dit jeudi "prêt à pardonner" aux six membres après s'être déclaré la veille disposé à "examiner la question" d'une grâce.
"Bien entendu, si les membres de l'Arche de Zoé condamnés nous faisaient parvenir une demande de grâce, nous la transmettrions immédiatement aux autorités tchadiennes," a affirmé de son côté le porte-parole de l'Elysée, David Martinon jeudi lors d'un point presse.
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