smachet
Messages : 26 Date d'inscription : 10/12/2007
| Sujet: MARCHE SILENCIEUSE "Faîtes rentrer nos familles !" Dim 16 Déc - 16:43 | |
| Environ 130 personnes ont défilé dimanche matin à Mourmelon-le-Grand, dans la Marne, en soutien aux six Français détenus au Tchad. Les membres du Collectif des familles pour les orphelins du Darfour, qui ont demandé samedi a être mis en examen, participaient à cette marche silencieuse. Sur des banderoles blanches et noires, une revendication se détache : "Faites rentrer nos familles". Ces "familles", ce sont les six Français de l'Arche de Zoé, détenus au Tchad depuis le 28 octobre ... Dans les rues de Mourmelon-le-Grand, dans la Marne, où habite l'un d'eux, Alain Péligat, ils étaient environ 130 personnes à défiler en silence ce dimanche matin. Des membres de son comité de soutien mais aussi des familles d'accueil venues de plusieurs régions de France ont bravé le grand froid pour affirmer leur solidarité avec le membre de l'association et ses collègues, dont le procès doit débuter vendredi. "On sait qu'on est parti pour un procès extrêmement rapide. On sait que tout a été bâclé au niveau de l'instruction. Autant que les avocats jouent leur jeu jusqu'au bout pour minimiser la condamnation", a déclaré Christine Péligat, en tête du cortège, entourée de six de ses enfants. "Ils n'ont pensé qu'aux enfants", "papa nous t'aimons", pouvait-on lire sur d'autres pancartes. "On espère que le gouvernement va faire quelque chose. Surtout qu'il rentre en France, après, pour la peine, on verra", a affirmé Aurélien Blot, beau-fils d'Alain Péligat, qui a pris en charge le blog du comité de soutien. "On n'a rien à cacher, rien à se reprocher" Les membres du Collectif des familles pour les orphelins du Darfour (Cofod), réuni la veille pour une assemblée générale extraordinaire dans la Marne, ont eux exprimé leur "inquiétude" devant les risques d'un "procès truqué". "On n'a rien à cacher, rien à se reprocher", martèle l'un d'eux, qui a fait le chemin depuis Rodez, dans l'Aveyron. Ce cinquantenaire a décidé samedi, avec une trentaine d'autres personnes du collectif, de demander à être mis en examen par les juges d'instruction français chargés de l'affaire, "pour pouvoir s'exprimer". Les six Français de l'Arche de Zoé, trois Tchadiens et un Soudanais seront jugés à partir de vendredi par la cour criminelle de N'Djamena. Accusés d'avoir voulu transférer 103 enfants prétendument orphelins du Tchad vers la France, ils risquent de 5 à 20 ans de prison et de travaux forcés. http://tf1.lci.fr/infos/france/societe/0,,3652770,00-faites-rentrer-nos-familles-.html | |
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